Différentes raisons peuvent amener les urbexeurs à faire ce qu’ils font. Nous différencierons ici les bonnes des mauvaises. Car oui, contrairement aux chasseurs, il existe bien de bons et de mauvais urbexeurs. La prochaine fois que votre tatie Danielle vous posera la question « pourquoi faire de l’urbex ? », vous pourrez la rediriger vers cette page 😉
Les bonnes raisons
Pour s’évader
Les spots sont dans de nombreux cas isolés du reste de la ville ou du village, et il est rare d’y faire des rencontres malvenues. L’exploration est idéale pour se vider l’esprit, se changer les idées, …
Pour faire une activité en plein air
À moins de se rendre dans un endroit pollué, l’urbex (ou plutôt le rurex dans ce cas) peut souvent être l’occasion de sortir prendre l’air au lieu de rester enfermé chez soi. De plus, cela nécessite souvent de marcher quelques kilomètres. Autant joindre l’utile à l’agréable !
Pour prendre de jolies photos
Les bâtiments abandonnés constituent souvent un cadre idéal pour capturer (ou mettre en scène) des éléments qui formeront un sujet de photographie intéressant. On retrouve d’ailleurs beaucoup de contenu en lien avec l’exploration urbaine sur Instagram.
Parce qu’on s’intéresse à l’histoire du lieu
Deux cas de figure sont possibles:
- soit, on sait déjà des choses sur le lieu (sur l’époque, par exemple)
- soit, on ne sait rien au départ, mais on prend un grand plaisir à enquêter sur base de ce qu’on trouve afin d’en savoir plus
Parce qu’on s’intéresse à l’architecture du lieu
Admirer la complexité de l’architecture d’un bâtiment, ou simplement en apprécier la beauté, n’est-ce pas là une très bonne raison ?
Pour rechercher des sensations fortes
Entre les caves sombres qui font peur, et les toits qui donnent le vertige, les amateurs de frissons peuvent y trouver leur compte. Attention cependant à ne pas prendre de risques démesurés ! Il faudrait dans ce cas ranger cette raison dans la catégorie suivante…
Les mauvaises raisons
Pour saccager le lieu
Malheureusement, (trop) nombreux sont les casseurs à la recherche de spots à détruire. Ces personnes aiment tout particulièrement les vitres, les portes, les éviers, les toilettes, …
Pour laisser sa trace à l’aide de tags
Il nous est parfois difficile de comprendre les individus qui prennent parfois de gros risques afin de laisser leur « œuvre d’art » à la vue de tous, surtout lorsque cette dernière s’apparente à un gribouillis incompréhensible. Sans doute faut-il faire partie de cette « communauté » pour en apprécier les codes…
On ne parle pas ici de street art, bien que dans ce cas également, on brise l’une des règles de base: ne pas laisser de traces.
Pour organiser une rave party
L’idée est plutôt plaisante (non ?), mais il va sans dire que ce genre d’activité mènera à toutes sortes de débordements, qui n’aboutiront certainement pas à un dénouement heureux…
Une petite fête discrète qui se fait dans le respect, pourquoi pas, si le lieu n’est pas dégradé… Une rave party bruyante et « saupoudrée » de toutes sortes de substances, en revanche…